L‘établissement, situé en centre-ville montréalais, tient son nom du drapeau de la métropole. Son décor épuré, mais néanmoins invitant, se partage entre chaises confortables et banquettes. Le lieu est lumineux grâce à ses grandes vitres donnant sur la rue.
Par Corinne Bénichou
À votre arrivée, une jeune femme souriante vous débarrassera de votre manteau et un charmant monsieur vous conduira à votre table, puis votre serveur(se) vous apportera la carte avec la formule du midi comprenant une entrée ou une salade et un plat principal, mais il/elle vous suggérera aussi les choix du jour inscrits à la main sur un belle ardoise noire !
À l’écriture de cet article, le potage navet, carottes et champignons rôtis, velouté à souhait et réconfortant était proposé. Faites-vous un cadeau culinaire, n’hésitez pas à goûter la pieuvre chaude accompagnée de choux-fleur froid mariné et de câpres rôties. La texture et le goût sont complètement différents. Le contraste des trois ingrédients dans 
la même bouchée est fort agréable pour les papilles. Le mollusque se coupe aisément sans se détacher. Ni caoutchouteux, ni farineux, l’exploit du chef, Maxime Delmont, est de cuire sa tentacule uniformément jusqu’à la pointe. C’est rare et bien plus risqué, au niveau du résultat.
Quant à l’espadon grillé sur assortiments de petits légumes al dente, bien meilleurs pour la santé et agrumes, apport de vitamine C. Ce poisson noble, s’il est bien apprêté, le manger est un vrai régal. Pour reprendre la phrase culte d’Anémone alias Thérèse dans le film Le père noël est une ordure « c’est fin, c’est très fin, ça s’mange sans faim !!! »
Pour les becs sucrés, plusieurs desserts sont prévus, sinon, un thé ou un café terminera votre dîner.
Tous les produits sont frais, locaux pour la plupart, ce qui révèle une démarche intéressante de ce que le chef désire servir à sa clientèle.
Remerciement : Johanne Papineau pour sa recommandation.
Le Rosélys
900, René-Lévesque Ouest
Montréal
(514) 954-2261
www.fairmont.com