La nuit des rois de William Shakespeare

Avec Marie-Pier Labrecque, Clara Prévost, Yves Jacques, Jean-Philippe Perras, Kathleen Fortin, Étienne Pilon Thomas Derasp-Verge, François Simon Poirier et Benoît McGinnis.

Traduction et adaptation de Rébecca Déraspe et Frédéric Bélanger
Mise en scène de Frédéric Bélanger
Production du
Théâtre du Nouveau Monde en collaboration avec le théâtre Advienne que pourra.

2h05 sans entracte.

À la suite d’un naufrage, les jumeaux Viola (C. Prévost) et Sébastien (T.Derasp-Verge) s’échouent à deux endroits différents de la côte d’Illyrie, patrie du duc d’Orsino (J-P Perras) Se croyant seule au monde et pour mieux assurer sa survie, la demoiselle adopte l’apparence d’un jeune garçon, prend le nom de Cesario et se présente chez le duc. Ce dernier éperdument amoureux de la comtesse Olivia (M-P. Labrecque) qui repousse ses avances, envoie Cesario convaincre la belle de son amour. Mais celle-ci ne tarde pas à tomber sous le charme de l’émissaire qui, lui, n’est pas insensible à son maître. L’arrivée du frère engendre une série de malentendus et de méprises, notamment grâce au personnage de Feste (B. McGinnis), le bouffon.

Par Corinne Bénichou

Jusqu’au 15 octobre 2022, cette comédie, haute en couleur, menée tambour battant (chant, danse, musique), résolument moderne avec, en prime, des vidéos invitantes qui agrémentent les propos et les situations, garde l’essence du grand William en vous propulsant dans le monde fantaisiste du célèbre auteur britannique.

Benoit McGinnis arrive le premier sur scène. Ses prestations au fil de la pièce sont excellentes. Pas de décor à l’exception d’un empilement de tuyaux et un écran géant. Le trio musical (basse, guitare, clavier) meublera, tout au long de la pièce, les moments importants. La nuit commence rock, puis devient baroque pour arriver à une samba sensuelle et émotive qui en réjouiront certains et en dérangeront d’autres.

Les comédiens, qui ont tous un côté enfant, évoluent entre tragédie et comédie. L’adage veut que le ridicule ne tue pas et, ici, c’est tout à fait à l’image du prétendant Sir Andrew Aguecheek (F. S. Poirier) ainsi que pour Malvolio (Y. Jacques) le bonnet de nuit présomptueux et méprisant après une supercherie. Son solo est vraiment réussi et sa transformation spectaculaire. Finalement, tout est bien qui finit bien.

Théâtre du Nouveau Monde
84, Sainte-Catherine Ouest
Montréal
(514) 866-8668
https://tnm.qc.ca

Ce contenu a été publié dans Théâtre. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.