À retardement de Micoe

micoeLa demoiselle a choisi le printemps pour offrir son premier album !

Par Corinne Bénichou

Deux ans et neuf semaines pour quatorze chansons dont L’Abattoir (reprise) sur fond d’expériences (bonnes comme mauvaises) et de relations humaines (souvent décevantes) couchées sur une sonorité électro-pop très agréable à l’oreille.

Laissez-vous porter par la vague planante et sensuelle de cet opus. L’artiste, dont la voix est retenue volontairement, pour glisser sur les mots et les mélodies, vous invite, de À retardement jusqu’à La Perleen passant par Grand Parleur (le refrain rappelle les chants autochtones avec ce ton saccadé et grave au rythme des percussions et dont le texte aurait pu se terminer par petit faiseur), dans son univers un tantinet sombre où des pièces comme Probablement dimanche, Encore et Les Couteaux apportent, à l’ensemble, une touche plus optimiste.

Écoutez bien les propos, les sentiments qu’ils révèlent sont à la fois intimes et universels. Qui n’a pas été blessé, trahi ou amoureux au moins une fois dans sa vie ?

Cette parolière musicienne s’est bien entourée, à commencer par l’excellent Éric Goulet (Vallières, Perrau, Faubert, Cervantes, Veilleux…) dont la patte est reconnaissable*, mais aussi Sébastien Côté, Jérôme Hébert, Charles Imbeault et Gyslain-Luc Lavigne.

La pochette, signé Jonathan Plante pour la conception visuelle et Amélie Bilodeau pour le graphisme, est à l’image de la chanteuse, raffiné.

* L’Abattoir est de lui et il a participé aux titres Encore et Rêver.

PRODUCTIONS VAGUE DE FOND-FAUX MONNAYEURS/DISTRIBUTION DEP

 

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