Dolce Vita de Juan Joseph Ollu

dolce vitaL’auteur du recueil de nouvelles Un balcon à Cannes (2012) présente, ici, un récit à l’antithèse d’une histoire homosexuelle typique. Il raconte l’existence de Maximilien, jeune parisien séduisant, sûr de lui, ayant beaucoup de succès auprès des filles. En filigrane, se profile une autre aventure…

Par Corinne Bénichou

Son écriture est crue mais extrêmement bien maniée. Pas de faux semblant, il décrit les scènes de sexe, comme celles du lycée, des sorties entre copains et des sentiments plus complexes liés à l’amour, de la même façon, ce qui donner au roman une homogénéité dans l’approche des personnages, leurs actes et leurs pensées.

Ce qui intéresse son héros, c’est le plaisir, sous toutes ses formes, dans des soirées un peu glauques où alcool, drogue et sexe sont monnaie courante, mais la vie qu’il mène l’ennuie. C’est là qu’un jeune professeur intelligent et sensible, Adrien, vient perturbé son existence et ses certitudes. De là, une relation amoureuse prend forme et l’adolescent découvre l’homosexualité.

Son récit pourvu de moult détails offre aux lecteurs l’opportunité de mettre des images sur des situations et des faits précis. Il leur procure aussi le goût d’en savoir plus au fil des pages, d’être les témoins privilégiés de la bonne ou de la mauvaise issue relative à cette tumultueuse liaison !

Publié aux éditions Annika Parance

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