La théorie de l’univers (The Theory of Everything) de James Marsh

Avec Eddie Redmayne, Felicity Jones, Charlie Cox, Emily Watson, Simon McBurney et David Thewlis.

théorie universLe destin hors du commun de Stephen Hawking (E. Redmayne), physicien anglais atteint en 1963 de la sclérose latérale amyotrophique appelée la maladie de Lou Gehrig, rendu mondialement célèbre en 1988 par la parution de A Brief History of Time, un brillant ouvrage de vulgarisation scientifique.

Durée : 2h03
Distribution : Films Séville
En salles depuis le 28 novembre 2014

Par Corinne Bénichou

Ce drame biographique britannique relate l’incroyable existence de cet astrophysicien renommé qui, à l’âge de vingt et un ans, reçoit un diagnostic médical qui changera sa vie et celle de ses proches. Dans son malheur, le scientifique aura une grande chance, celle de garder son cerveau intact. Le film est basé sur le mémoire de son épouse, Jane Hawking née Wilde, Travelling to Infinity: My Life with Stephen.

Le long métrage inspire l’espoir ainsi qu’une forme de courage peu abordée au grand écran. La réalisation (même si elle est conventionnelle), la photographie et la musique, propice aux moments les plus délicats, sont impeccables. Elles donnent à cette histoire hors du commun, une dimension concrète autant du côté personnel que professionnel, car il est toujours difficile de montrer l’exceptionnel sans prendre le risque de tomber dans la caricature. Dans ce sens, la prestation physique et émotionnelle d’Eddie Redmayne est sans contredit irréprochable. D’ailleurs, son interprétation rappelle fortement celle de Daniel Day Lewis dans My Left Foot. À ses côtés, Felicity Jones, le soi-disant sexe faible, est des plus robustes et des plus loyales. Elle honore l’adage que derrière tout grand homme se cache une femme (à confirmer les mots exacts ?).

Il est à signaler deux étapes marquantes dans la vie du protagoniste. Elles sont montrées à travers des vidéos de famille comme des maillons reliant une chaîne.

Grâce à la technologie, au fil du temps, l’homme réussit à se déplacer et à communiquer seul. Dans ce sens, le temporel, dans lequel deux autres personnes prennent leur place, est bien construit tant au niveau des costumes que des décors.

Les images finales confirment le précepte de l’œuvre A Brief History of Time.

Les médecins lui donnaient deux années à vivre, il a aujourd’hui, atteint l’âge de 72 ans !

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