D’après le roman de Matthew Quick
Avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Jacki Weaver, Chris Tucker et John Ortiz.
À peine sorti d’un hôpital psychiatrique, Pat Soletano (B. Cooper) a bien l’intention de remettre sa vie sur le droit chemin. Pour y parvenir, il décide de voir la vie du bon côté, même s’il a tout perdu (épouse, maison, carrière et amis) suite à ses déboires. Il est d’ailleurs retourné vivre chez ses parents. Quand il rencontre Tiffany (J. Lawrence) qui a, elle aussi, eu quelques ennuis personnels, il lui demande de l’aider à reconquérir sa femme. Elle accepte, sous condition de participer avec lui à une compétition de danse amateur.
Durée : 2h02
Distribution : Alliance Vivafilm
En salles depuis le 21 novembre 2012
Par Maude Ringuette Vachon
David O. Russell, à qui on doit le très surprenant Fighter (2010), plusieurs fois récompensé et I heart Huckabees, scénario risqué mais admirablement réalisé, ravit à nouveau en récidivant avec ce drame romantique très original, fort réussi qui parle ouvertement de la bipolarité et de problèmes psychologiques.
Bradley Cooper, principalement connu par les films The Hangover I et II (2009/2011), personnifie avec brio un homme au mariage brisé qui tente de recoller les morceaux de sa vie avec plus ou moins de succès et accepte mal le rejet de sa femme. C’est agréable de voir que l’acteur possède un talent dramatique totalement insoupçonné. Revers cinglant pour ceux qui l’ont sous-estimé dans ce registre !
Robert de Niro incarne son père atteint de Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC), grand amateur de baseball. Il est excellent, comme toujours. Le rapport père/fils est tendu et il est passionnant d’observer toutes les relations défectueuses dans ce film comme Ronnie, joué par John Ortiz, angoissé et malheureux dans son mariage ou encore Tiffany et ses tendances nymphomanes que Jennifer Lawrence, aperçue dans Hunger Games (2012), interprète avec efficacité.
De prime abord, le couple semblait mal assorti, mais finalement Cooper et Lawrence sont sensationnels. Leurs sautes d’humeur et leurs crises de folies passagères valent vraiment le détour !