Jusqu’au 27 août 2016
Mise en scène et ajustement du texte de Normand Chouinard
Décors et accessoirs de Pierre-Luc Boudreau
Costumes de Marc Sénécal
Musique de Jean-Claude Marsan
Présenté par La meute,
Avec Marcel Lebœuf, Normand D’Amour, Patrice Coquereau, Pierre-François Legendre, Monique Spaziani et Danny Gagné.
1h30 sans entracte
Ralph Milan (N. D’Amour) est un tueur à gages qui doit exécuter son contrat depuis sa chambre d’hôtel donnant sur le palais de justice où est attendu le témoin clé d’un procès en corruption et homme à abattre. Son voisin, François Pignon (M. Lebœuf), photographe de presse délaissé par son épouse (M. Spaziani) qui l’a quitté pour le docteur Wolf (P. Coquereau), un neurologue réputé, tente de se suicider en se pendant à la tuyauterie de la salle de bains et provoque une inondation. Le criminel persuade le garçon d’hôtel (P-F. Legendre) de ne pas appeler la police (D. Gagné), promettant de veiller sur le dépressif pour éviter une récidive. Il se trouve alors irrémédiablement pris dans les problèmes de Pignon, au détriment de sa mission.
Par Corinne Bénichou
Au départ ce film, réalisé en 1973 par Edourad Molinaro, mettait en vedettes Jacques Brel et Lino Ventura. Depuis 2006, la pièce est présentée à Paris et dans diverses villes francophones. Passé maître dans l’élaboration de personnages gaffeurs mais dévoués, Veber ne déroge pas à son esprit caricatural avec L’Emmerdeur qu’il a écrit avant Le dîner de cons.
Enchantés par leur première collaboration, Boeing Boeing ayant été une grande réussite, André Robitaille et Mario Provencher récidivent pour une deuxième saison estivale avec trente et une représentations.
La pièce commence par une annonce audio qui met en situation le thème de l’histoire qui va se dérouler.
La mise en scène de Normand Chouinard suit la trame initiale avec quelques adaptations (des références québécoises connues comme la chanson de Martine Saint-Clair), ainsi que les caractères des personnages, les quiproquos et l’interaction entre les deux hommes totalement différents.
Comme dans le long métrage, en une heure, Marcel Leboeuf alias François Pignon réussit à faire perdre le contrôle à Ralph Milan, sous les traits de Normand D’Amour, ce tueur à gages aux nerfs d’acier ! La conjoncture, une fois dégénérée, au plus grand plaisir du public, ne sera plus jamais la même. De plus, les dialogues et la manière de les dire conviennent parfaitement.
Le duo fonctionne très bien et la complicité entre les deux acteurs est palpable, Francis Véber a le talent de faire rire avec un sujet sérieux, il sait aussi faire monter la tension avec humour pour ne laisser aucun répit au spectateur, complice malgré lui du tueur.
La scénographie est bien pensée. Elle offre deux chambres collées sans mur. La seule séparation est une porte communicante au fond de la scène. D’ailleurs, Normand D’Amour fera certainement une blague relative à ce décor.
Les intermèdes musicaux permettent de placer les protagonistes et les petits détails viennent bonifier l’histoire.
Rires et succès assurés !
Du mercredi au samedi à 20 heures
Jeudi 25 août à 14 heures
Maison des arts Desjardins
175, rue Ringuet
Drummondville
(819) 477-5412
(1.800) 265-5412
www.artsdrummondville.com