Ce festival s’inscrit dans le cadre du Quartier culturel des Faubourgs inauguré en mai 2023. Pluridisciplinaire et entièrement gratuit, il a pour objectif de faire connaître le dynamisme culturel du Centre-Sud à tout Montréal et ainsi, amener l’énergie festivalière dans l’Est, là où la culture se crée !
Par Corinne Bénichou
Né du travail commun de sept partenaires : le Lion d’Or, l’Écomusée du fier monde, Espace Libre, la maison de la culture Janine-Sutto, théâtre Prospero, Usine C et Voies culturelles des faubourgs,
Les 23, 24 et 25 août 2024, la rue Ontario sera le fil conducteur de cet événement qui regroupe quinze propositions avec quarante artistes de toutes les générations et de toutes les disciplines. Cette première édition, proche des artistes et des communautés, vous propose des formes surprenantes, allant du tête à tête aux grands moments rassembleurs.
Sous le soleil ou sous la pluie, à l’intérieur comme à l’extérieur, vous êtes invité(e)s à voir sous un angle nouveau ce quartier en pleine ébullition et à le célébrer dans une ambiance conviviale et festive.
Vendredi 23 août dès 17 heures, le théâtre Prospero ouvrira le bal des festivités. L’Écomusée du fier monde, lui, accueillera deux prestations en fin de semaine :
Samedi 24 août 2024 à 19 heures, performance de Rose de la Riva avec Pain noir. Passer le balai, casser un objet, nourrir les oiseaux ou tailler au couteau la croûte d’une miche brûlée. En lien avec l’héritage ouvrier du quartier et l’imaginaire montréalais du Faubourg à m’lasse, Pain noir est une performance ancrée dans des recherches sur l’agriculture, le pain et la sorcellerie. Empreinte d’humour, cette création juxtapose des imaginaires à la manière d’un collage et s’intéresse à la vulnérabilité des gestes non maîtrisés.
Samedi 24 et dimanche 25 août à 16 heures, le spectacle de danse bang bang, de la Cie Manuel Roque. À l’origine, c’est un solo de danse contemporaine créé en 2017. Le désir de transmission a transformé la pièce en une version à deux danseurs. La chorégraphie est basée sur le saut. Au fil des cinquante minutes, l’identité des interprètes se dissout. Continuer de sauter devient à la fois absurde, poétique, politique et abstrait.
Écomusée du fier monde
2050, rue Atateken
Montréal
(514) 528-8444
https://ecomusee.qc.ca