De Toulouse à Eus : Paulilles et ses barques…

pyrénées orientales logoL’atelier a démarré en 2002 sous l’égide du Conseil Départemental dans le but de restaurer une collection de bateaux classés Musée de France. Une quarantaine d’embarcations (dont beaucoup sont locales donc peuvent être qualifiées de barques catalanes) sont là pour être remises en état. Respecter le savoir faire et les techniques de reproduction le plus fidèlement possible est l’enjeu que cet organisme à but non lucratif s’est donné afin de valoriser le patrimoine maritime Nord Catalan.

Par Corinne Bénichou

barques enseignebarqueAu moment de la visite, un beau projet de restauration était en cours sur le CharlemagneÀ cette occasion, Samuel Villevielle explique « Ce Sardinal est l’emblème même du type de bateau appelé barque catalane. Il fait dix mètres de long par trois de large, équipé d’une voile latine. Bâti à Sète, il est arrivé à l’atelier en juillet dernier et doit être fini à la fin du mois d’août 2018. La première étape de l’ouvrage est la quille, c’est la poutre centrale sur laquelle l’ensemble de la structure est érigé. » Les deux catégories principales du département sont l’Anxovei destiné à la pêche aux anchois et le Sardinal aux sardines. Avec la mise à l’eau, barque restaurationbarque intérieuril sera prêté coque nue (sans moteur) à une association qui, en échange, va s’engager à lui trouver une place au port, assurer son entretien annuel (le mettre à terre pour refaire les peintures et vérifier le bon état des bois) mais surtout, le faire naviguer régulièrement. « Si ces trois critères ne sont pas respectées, le Conseil général se donne le droit de le récupérer et de l’offrir à une autre. » Parmi les élus, la majorité fait partie de la préservation et de la transmission du patrimoine maritime locale, il y a aussi des retraités passionnés qui ont une histoire commune et familiale (par le père ou le grand-père) avec barque martiguesbarque extérieurune de ces fameuses barques. « Récemment, les plus jeunes ont commencé à s’intéresser à cette culture locale. Ils donnent de leur temps dans le seul objectif de continuer à les faire naviguer et à les faire vivre. »

www.cg66.fr/54-le-patrimoine-maritime.htm

Merci à Ghislaine Coronat, Julien Folcher, Catherine Gillot de l’Agence de Développement Touristique des Pyrénées Orientales (Perpignan), Christine Bousquet, responsable du site , directrice Culture, Patrimoine et Catalanité et Samuel Villevielle, chargé de mission (Paulilles).

Retrouvez les vidéos de ce voyage sur www.facebook.com/Sur-la-route-1727800047463188/

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