The Lost City of Z de James Gray

Avec Charlie Hunnam, Sienna Miller, Tom Holland, Robert Pattinson, Angus Macfadyen, Edward Ashley, Daniel Huttlestone et Harry Melling.

lost cityPercy Fawcett (C. Hunnam), est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la société géographique royale d’Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire.

Durée : 2h21
Distribution :Entract Films
En salles depuis le 21 avril 2017

Version originale anglaise seulement.

Par Corinne Bénichou

Le sixième long métrage du scénariste et réalisateur (Little Odessa, Two lovers, The Immigrant) relate l’histoire vraie de l’explorateur Percival Harrison Fawcett, disparu alors qu’il cherchait une mystérieuse cité en Amazonie dans les années 20.

Ce film plonge le spectateur dans une aventure chronologique fade, malgré le sujet abordé, entre 1905 et 1925.

Le seul intérêt, à part la superbe photographie de Darius Khondji, réside en l’obsession du protagoniste pour sa quête inassouvie, c’est la psychologie de l’aventurier qui est attrayante et non ses péripéties qui sont dénuées d’émotion.

Même si le cinéaste alterne entre les scènes d’exploration dans lesquelles l’action et la tension devraient être au rendez-vous et les images d’Angleterre expliquant la nécessité pour l’officier anglais de repartir dans cette jungle, il n’arrive pas à donner une intensité à son récit et à ses personnages ! Le côté répétitif est également un problème.

Malgré l’interprétation juste et assumée de Charles Hunnam, la métamorphose physique de Robert Pattinson, il est méconnaissable dans son rôle de Costin et Sienna Miller, en épouse et mère dévouée, l’ensemble ne réussit pas à capter l’attention.

C’est la première fois que Gray s’inspire de faits réels plutôt que d’écrire un scénario original, malheureusement, e résultat n’est pas convaincant. À jouer sur la sobriété, il s’éloigne des sentiments et offre une œuvre lisse.

Dans la même lignée La vie pure de Jérémy Banster vous fera bien plus vibrer tant par les prestations des acteurs que par la manière de mettre en scène ce style d’épopée !

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