Avec François Cluzet, Gilles Lellouche, Marion Cotillard, Laurent Laffitte, Benoît Magimel, Clémentine Baert et José Garcia.
Préoccupé, Max (F. Cluzet) est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Ses copains, qu’il n’a pas vus depuis trois ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins… Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues.
Durée : 2h15
Distribution MK2|Mile End
En salles depuis le 28 juin 2019
Par Corinne Bénichou
Neuf ans après Les Petits Mouchoirs, voici la suite de cette saga amicale. Ce premier opus avait été un beau succès public à sa sortie française en 2010.
Les enfants ont grandi, d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités… Après les séparations et les accidents de la vie, que reste-t-il de l’amitié ?
C‘est dans ce contexte que le réalisateur/acteur offre, ici, des personnages au vocabulaire débridé et souvent grossier associé à une attitude surjoué, en particulier pour Marion Cotillard, le ‘pote’ de service.
Le quiproquo du début, le souvenir de la mort de Ludo (Jean Dujardin), la séparation houleuse avec Véronique (Valérie Bonneton), la nouvelle compagne plus jeune (Clémentine Baert), les récentes difficultés financières, l’éloignement du groupe durant trois ans, pour ne citer que ces situations, forment le faible canevas dans lequel se débattent, non sans talent, les protagonistes…
Entre révélation, malaises, défoulements, secrets, nostalgie, aucun n’est fondamentalement heureux, à commencer par le copain de second zone, interprété par Laurent Laffitte ! De plus, la nouvelle maison du Cap Ferret, payée hors de prix, prouve que les tracas de chacun sont superficiels et ne les empêchent nullement de passer des vacances dans une superbe région, le bassin d’Arcachon. Il est à gager que vous n’aurez aucune empathie, ni émotion pour ces quinquagénaires égocentriques.
Comme tout bon film français, il est parsemé de chansons anglophones connues
Vous ne pas retrouverez pas l’essence du premier film dans ce long métrage choral loin des excellents César et Rosalie, Les choses de la vie, Vincent François Paul et les autres, de Claude Sautet qui lui, avait l’art, tout en élégance, de réunir l’amour et l’amitié dans ses œuvres.