Festival International Nuits d’Afrique : Programmation salles 2021

Dans la série les Grands Événements, spécial trente-cinq ans, des spectacles exclusifs à déploiement exceptionnel ! Le grand jeu est sorti et en met plein la vue et les oreilles Rythmes au féminin avec Meryem Saci, Chipo Nyambiya, Carine au Micro et Flavia Nascimento (Algérie – Zimbabwe – Bénin – Brésil – Québec)

Par Corinne Bénichu

Jeudi 8 juillet à 20 heures au National, dans les musiques du monde, les femmes sont bien présentes, fières de leurs racines, porteuses de leurs cultures, mais aussi d’une modernité pleinement assumée. Elles ont de la voix, sur tous les tons, jouent d’instruments avec un talent incroyable et une énergie sans limite. Tout en laissant s’exprimer leur sensibilité. Elles sont talentueuses, flamboyantes et allumées. La scène leur appartient.

Jab Djab et invités avec King Shadrock, Kabey Konate et Kayiri (Trinidad – Jamaïque – Burkina Faso – Québec)

Vendredi 9 juillet à 20 heures au National, impossible de célébrer sans ce trio ! Il était là au tout début, avec son sens de la fête, son espièglerie et son immense talent pour faire lever le public. Toujours aussi dynamique, généreux, enjoué, explosif, il s’entoure, pour cette soirée, de King Shadrock (Jamaïque – Québec), Kabey Konaté (Burkina Faso – Québec) et Kayiri (Burkina Faso – Québec).

Dans la série Voix du Monde, leurs voix distinctives et leurs histoires personnelles atypiques sont les catalyseurs de la présence charismatique des artistes Daby Touré (Mauritanie – Sénégal – Québec) et Joyce N’Sana (Congo – Québec).

Mercredi 7 juillet à 20 heures au National, programme double pour cette soirée aux échos afro-blues, où domineront les voix planantes et enlevantes des deux artistes qui se succéderont sur scène.

Joyce N’sana. Bête de scène inspirée par la chanteuse ivoirienne Dobet Gnahoré, l’autrice, compositrice et interprète conjugue reggae, gospel, hip-hop, jazz et afro blues en ce qu’elle nomme son Afrobluehop, un cocktail explosif qui lui a valu plusieurs récompenses, dont la révélation Radio-Canada – Musique du Monde en 2021.

Daby Touré. À travers sa folk douce, chaude et rebelle comme le vent du désert, l’homme pose un regard de globe-trotter sur les traditions musicales ouest-africaines, les pigmentant de blues, de jazz, de pop, de reggae, de funk et de soul, influencé par ses collaborations avec Peter Gabriel, Souad Massi, Maxime Le Forestier ou encore, plus proche d’ici, Poirier.

Vendredi 9 juillet à 20h30 au club Balattou, Senaya (Sénégal – Guadeloupe – Québec), elle illumine la scène, farouchement et magnifiquement libre. L’autrice, compositrice, interprète et guitariste décline tout en finesse, dans son Soûl Kreôl, rythmes d’Afrique et des Antilles, jazz, funk, blues, folk, RnB.

Jeudi 15 juillet à 20h30 au club Balattou, Moridja Kitengue Banza (République Démocratique du Congo – Québec), l’artiste visuel coté est aussi un touche-à-tout! La musique lui permet de mettre en valeur un autre pan de sa personnalité. Sa voix pop, légère comme la brise, caresse un mix parfait de RnB, de soul, de reggae et de reggaeton, soufflé à la rumba congolaise.

Dans la série les Incontournables, remarquables et remarqués, les artistes reprennent les grands classiques des musiques du monde et interprètent leurs propres compositions.

Samedi 10 juillet à 20h30 au club Balattou, Dina Lévry (Côte d’Ivoire – Québec), chanteuse principale de l’orchestre de l’hôtel Ivoire à Abidjan, cofondatrice du groupe Bella Mondo Africa, premier orchestre exclusivement féminin au pays, sa feuille de route de est impressionnante. Digne émissaire de sa culture, elle célèbre la magie des rythmes des Didas du sud-ouest de la Côte d’Ivoire.

Dimanche 11 juillet à 20h30 au club Balattou, Blaise Labamba (République Démocratique du Congo – Québec) conduit son groupe d’une main de maître, entre cassures rythmiques ne laissant aucun répit, longues envolées d’accords syncopés et improvisations où dialoguent les claviers et les guitares. De la rumba congolaise et du soukous dans la plus pure tradition !

Lundi 12 juillet à 20h30 au club Balattou, Clerel (Cameroun – Québec) remarqué lors de son passage à l’émission La Voix, l’artiste possède un timbre singulier, écho de sa sensibilité. À fleur de peau, la soul de cet auteur, compositeur et interprète, imprimée de Rn’B et de gospel, est soutenue par des lignes de guitare acoustique toute en authenticité.

Mardi 13 juillet à 20h30 au club Balattou, le trio Kora (Mali – Québec / Sénégal – Québec / Guinée – Québec), malgré les années à la pratiquer, cette harpe ouest-africaine à vingt et une cordes continue d’émerveiller Diely Mori Tounkara, Sadio Sissokho et Yamoussa Bangoura. Les Trois artistes sont réunis autour de ce majestueux instrument dont le son recèle l’histoire de l’Afrique d’hier, d’aujourd’hui et de demain, support fascinant de la sagesse des Griots.

Mercredi 14 juillet à 20h30 au club Balattou, Juliet Nelson (Jamaïque – Québec), dans les années 90, elle faisait partie du légendaire label jamaïcain de Reggae-Dancehall Penthouse Records, collaborant notamment avec Buju Banton. Son reggae fait dans la douceur. Attisé par la voix suave de la chanteuse et bercé d’intonations soul, il parle d’abord d’amour.

Dans la série les Étoiles Nuits d’Afrique, la scintillante constellation d’artistes cent pour cent sud-américaine.

Jeudi 8 juillet à 20h30 au club Balattou, Bumaranga (Colombie – Québec), à la croisée des rythmes indigènes et des sons apportés par les esclaves africians, les cumbia, puya, tambora et mapalé mettent en avant-plan les percussions et flûtes traditionnelles, que la formation magnifie à coup de batterie et d’instruments électriques.

Vendredi 16 juillet à 20h30 au club Balattou, El Son Sono (Pérou – Québec), sur scène, c’est une succession de rythmes fougueux allant des valses péruviennes, à la rumba, la cumbia, le fesjeto et la salsa. Ce qui n’éclipse en aucun cas toute la qualité et les nuances des arrangements, nourris de jazz cuivré et de musique traditionnelle québécoise acoustique.

Dimanche 18 juillet à 20h30 au club Balattou, Rommel Ribeiro et Rodrigo Simões (Brésil – Québec) avec un hommage à Gilberto Gil. Ce dernier a poussé les musiques de son pays sur des chemins jusqu’alors inexplorés, y adjoignant rock et rythmes africains. Pour les deux musiciens, c’est un modèle. Ils s’associent aujourd’hui afin de revisiter le répertoire de leur légendaire compatriote, en toute liberté.

Dans la série Syli d’Or, créée par Nuits d’Afrique il y a quatorze ans, cette vitrine met à l’avant, chaque année, des dizaines d’artistes du Canada, d’origines multiples, au talent infini. Voici les trois lauréats de cette dernière édition.

Mardi 6 juillet à 20h30 au club Balattou, Boulila (Maroc – Québec), un saxophone vibrant qui jazze les cordes ensorcelantes du guembri, une ambiance qui oscille entre mysticisme gnawa et exaltation de l’impro. Imaginez l’ambiance du lauréat 2020 animer, au crépuscule, les ruelles typiques des médinas de Marrakech.

Mercredi 7 juillet à 20h30 au club Balattou, Lara Klaus (Brésil – Québec) l’artiste empreinte des sons tantôt feutrés, tantôt énergiques, qu’elle tire d’une vaste gamme de percussions brésiliennes. La gagnante du Syli d’Argent et du prix Coup de coeur CAM-Syli d’Or de la quatorzième édition, agence divinement les rythmes du nord-est du Brésil, la soul américaine et les intonations afro-latines.

Samedi 17 juillet à 20h30 au club Balattou, Ronald Lebeau et Kwaliti (Haïti – Québec), Syli de Bronze de la musique du monde 2020. Le duo affiche un kompa haïtien énergiquement cadencé et paré de sonorités pop et afro, voire parfois de pointes de blues.

Dans la série Urban Groove, toujours en évolution, les musiques du monde dans tout leur métissage sont plus actuelles que jamais. Cette série en témoigne avec un aplomb retentissant.

Samedi 10 juillet à 21 heures au Ministère, Sonido Pesao (Amérique latine – Québec), s’inscrit dans la mouvance de la nouvelle vague des musiques latines mondialisées, à la fois urbaines et profondément respectueuses des traditions, faisant la part belle aux cuivres et aux percussions, conférant ainsi une touche ‘vieille école’ à ce mélange de cumbia nueva, reggaeton, hip hop et électro.

Jeudi 15 juillet à 21 heures au Ministère, Afrodizz (Nigéria – Québec), Depuis 2002, c’est la référence de l’Afrobeat au Canada. Le groupe fait sien ce genre musical brut, puissant et intense, puisant à même les rythmes traditionnels nigérians, le funk et le jazz, popularisé à travers le monde par Fela Kuti, auquel il insère sa touche urbaine de rock et de hip hop.

Les billets sont disponibles au www.festivalnuitsdafrique.com

Toutes les salles sont adaptées pour répondre aux mesures sanitaires de la Santé publique.

Productions Nuits D’Afrique
4374, Saint-Laurent
Montréal
(514) 499-9239
www.festivalnuitsdafrique.com

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