Du 18 mai au 1 juin 2022, La Communauté Sépharade Unifiée du Québec présente la dix-septième édition du Festival du Cinéma Israélien de Montréal. Cette année encore, il offre, entre autres, une visibilité particulière à quatre documentaires (des huit proposés) sur les auteurs israéliens David Grossman, Amos Oz et A.B. Yehoshua et un, sur l’américain de confession juive, Saul Bellow, qui a remporté le prix Nobel de littérature en 1976. Six longs et deux courts métrages, au total vingt-quatre titres, seront également en ligne.
Les films :
BetrayaL de Doron Eran avec Aki Avni, Ann Konopny, Saar Badishi et Imri Biton. Le drame met en avant l’ère du virtuel, de l’Internet et des réseaux sociaux. Un avocat décide d’exploiter les réseaux sociaux et de créer un amant virtuel pour sa femme Yaël.
One More Story de Gury Alfi. Dans cette comédie romantique, Yarden Gat est une jeune et brillante journaliste qui se donne pour mission de trouver le véritable amour pour elle et son meilleur ami. Elle le convainc de sortir quotidiennement, pendant un mois, chaque soir, avec une femme différente, jusqu’à trouver la femme qui lui convient.
Plan A de Doron et Yoav Paz, ce drame raconte une opération secrète dangereuse et audacieuse. En 1945, un groupe de survivants de l’holocauste projette d’empoisonner le système d’approvisionnement en eau en Allemagne.
The Dinner de Matti Harari et Arik Lubetzki avec Ishai Golan, Oleg Levin, Oded Menaster et Keren Peles. Ce drame met en scène Emma et Gregory, immigrés russes, qui ont du mal à s’adapter en Israël. Pour survivre, la femme pose nue dans l’atelier d’Alon et l’homme commence à travailler dans l’entreprise d’Alon. La vérité éclate quand ce dernier invite les deux chez lui.
More Than I Deserve drame de Pini Tavger avec Micha Produrovsky Yaakov Zada Daniel, Ana Dubrovitzki et Albert Iluz. Pinchas, douze ans, Tamara, trente-neuf ans, sont de nouveaux immigrants de Russie. Le garçon veut faire sa Bar Mitzvah mais sa mère s’y oppose. Il demande à son voisin religieux son aide pour le préparer. Ana Dubrovetzky a été nommée pour le prix Ophir de la meilleure actrice, Micha Produrovsky, le meilleur acteur et Pini Tabger, le meilleur scénario.
Les documentaires :
Cahier noir de Schlomi Elkabetz. Une lettre d’amour en partage avec sa sœur, Ronit, feu l’actrice et réalisatrice. Basé sur des archives familiales et des extraits de la trilogie créée par les Elkabetz, vous êtes invités dans l’intimité d’une famille judéo-arabe, faite d’exilés, de déracinés, dans une histoire imaginaire où la fratrie revisite le passé et le présent pour défier un avenir implacable. Mais la prophétie continue de l’assombrir dans la vie comme au cinéma.
Berenshtein, le documentaire biographique et historique de Roman Shumnov avec Yaroslav Kucherenko évoque l’histoire du commandant d’un bataillon partisan derrière les lignes ennemies pendant la seconde guerre mondiale dans le front russe. Malgré les temps sombres de la guerre et les dures lois de la forêt, ce commandant réussit à préserver ses valeurs et son identité.
Apples and Oranges de Yoav Brill. Trois cent cinquante mille volontaires sont venus travailler dans les kibboutzim israéliens au cours de la seconde moitié du vingtième siècle. Le déclin éventuel de ce mouvement est l’histoire de nombreux conflits, de la politique à la religion, des affrontements culturels et des déchirements personnels.
Lebanon-Borders of Blood de Duki Dror. Cette histoire revient sur cinquante ans de décisions désastreuses qui ont transformé le Liban en un état défaillant. Comprendre la première guerre sous un nouveau regard.
Misrahim (The Forgotten Ones) de Michale Boganim Dans les années 50, des Juifs venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, les Mizrahims, immigrent en Israël. Ils sont forcés de de d,allers vers des villes en développement dans le désert du Néguev. Aujourd’hui, les nouvelles générations souffrent encore de cette politique menée il y a soixante-dix ans. La réalisatrice suit les traces de son père, venu du Maroc et devenu rapidement un des dirigeants des Black Panthers israéliens afin de lutter contre cette discrimination. Elle effectue un voyage à travers l’histoire d’Israël et rencontre trois générations de Mizrahims.
Queen Shoshanna de Kobi Farag et Morris Ben-Mayor Shoshana Damari a été la première diva israélienne. En 1948, très connue dans son pays et à l’étranger, elle n’aimait pas les entrevues et n’a jamais fourni de détails sur elle et sa famille. Sa vie était celle d’une légende hollywoodienne.
Shlomo Bar de Gilad Inbar. C’est l’un des artistes les plus importants et les plus originaux d’Israël. Il a créé une musique qui exprime le cœur et l’âme complexes de l’expérience israélienne. C’est un mélange émouvant d’orient et d’occident qui donne des compositions d’une beauté exceptionnelle.
Speer Goes to Hollywood de Vanessa Lapa. Comment un homme en charge de douze millions d’esclaves est-il devenu le ‘bon nazi’ ? Inside the Third Reich est un récit édifiant sur la tentative d’Albert Speer en 1971 de blanchir son passé avec une adaptation hollywoodienne de ses mémoires de guerre. Ophir 2021 du meilleur documentaire, meilleur montage et meilleure recherche.
Mercredi 18 mai à 19 heures, le film d’ouverture Image of Perfect Victory d’Avi Nesher avec Joy Rieger (Past Lifer, Virgins, The Other Story), nominée en 2020 pour le prix Ophir de la meilleur actrice et Amir Khoury (Samir dans Fauda) relate l’histoire de la bataille du kibboutz Nitzanim pendant la guerre d’indépendance du point de vue à la fois des résidents, des soldats et d’un journaliste du Caire accompagnant des troupes égyptiennes.
Mercredi 25 mai à 19 heures, le documentaire Muranow de Chen Shelach (réalisateur, éditeur, scénariste) montre ce qu’est devenu le ghetto de Varsovie aujourd’hui. Ce quartier était autrefois un centre florissant et important de la vie juive. Après la projection, il y aura un ‘questions/réponses’ avec le réalisateur, Sarah Fogg (responsables des communications au musée de l’holocauste) et Eva Cooper, (survivante de l’holocauste).
Mercredi 1er juin à 19 heures, le film de clôture Perfect Strangers de Lior Ashkenazi présente sept amis d’enfance qui se retrouvent pour dîner le soir d’une éclipse. Ils jouent à un jeu où tous les textos et messages qu’ils reçoivent sur leur téléphone doivent être partagés avec tout le monde. Une comédie dramatique rafraîchissante sur des couples israéliens ordinaires.
Les œuvres des 18, 25 mai et 1er juin sont présentés en salles.
Cinémas Cinéplex Forum
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Montréal
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