Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson, Kerry Washington et James Remar.
Deux ans avant la Guerre civile, dans le sud des États-Unis, un ancien dentiste devenu chasseur de primes, le docteur Schultz (C. Waltz), libère un esclave noir nommé Django (J. Foxx) afin de pourchasser et d’abattre trois frères recherchés par les autorités. Sous les conseils du bon docteur, Django devient un habile chasseur de primes. Déterminé à retrouver sa femme, Broomhilda (K. Washington), il découvre avec son acolyte qu’elle est au service de Calvin Candie (L. DiCaprio), riche propriétaire d’une plantation et organisateur de combats entre esclaves. Ils se rendent donc sur son domaine afin de négocier l’achat d’un combattant, mais surtout pour réunir les époux.
Durée : 2h45
Distribution : Alliance Vivafilm
En salles depuis le 25 décembre 2012
Par Maude Ringuette Vachon
Divertissant, drôle et léger. Trois mots qui semblent coller à la peau de ce réalisateur ces dernières années. Même s’il n’est pas son meilleur film comparé à Kill Bill (2003) et Inglourious Basterds (2009) le surpassant d’une très grande marge. L’envie de revoir quelques westerns de Sergio Leone trottera dans la tête de plusieurs.
Le massacre final, devenu sa signature, n’est plus aussi réjouissant qu’à ses débuts. Comme toujours, la vengeance est au cœur de l’histoire.
Jamie Foxx incarne correctement, quoique sans saveur, le rôle de l’esclave maltraité qui se venge des blancs. Le réalisateur a heureusement fait un choix très judicieux dans les rôles secondaires et revoir Samuel L. Jackson est un réel plaisir pour les yeux.
Christoph Waltz*, dont on ne se fatigue jamais, fait hurler de rire avec ses répliques croustillantes et Leonardo DiCaprio, qui incarne le grand méchant loup, fait regretter son trop petit rôle. Si l’acteur est lassé, un jour, de jouer les gentils, il pourra se recycler facilement, car ses sourires cruels en feront trembler plus d’un. Son seul défaut, être toujours excellent, ce qui peut en agacer quelques-uns.
Le film fonctionnera sans problème en salles, mais risque d’être rapidement oublié. Néanmoins sa prochaine création est attendue avec impatience, car il fait partie, sans aucun doute, du cercle restreint des cinéastes qui osent vraiment créer au lieu de manufacturer. Un grand merci de rappeler que le cinéma est après tout un art !
* En nomination pour l’Oscar du meilleur rôle secondaire masculin. La cérémonie de l’Academy Awards se déroulera le 24 février prochain.