Spring Breakers d’Harmony Korine

Avec Vanessa Hudgens, Ashley Benson, Rachel Korine, Selena Gomez, James Franco, Heather Morris et Emma Holzer.

spring breakersAmies depuis toujours, Brit (A. Benson), Candy (V. Hudgens), Cotty (R. Korine) et Faith (S. Gomez) rêvent d’aller faire la fête au Spring Break. Les adolescentes n’ont cependant pas assez d’argent pour partir. Sur un coup de tête, elles décident de braquer un restaurant et de s’enfuir avec l’argent vers les plages de la Floride. Lorsqu’elles sont arrêtées, un rappeur et trafiquant de drogues connu sous le nom de Alien (J. Franco) paie leur caution et les prend sous son aile. Avec lui, elles entrent dans un univers de grave criminalité et passent des congés scolaires qu’elles ne risquent pas d’oublier.

Durée : 1h34
Distribution : VVS Films
En salles depuis le 29 mars 2013

Par Maude Ringuette Vachon

La nouvelle création d’Harmony Korine crée la polémique (Mister Lonely, 2007 et Kids, 1995). Deux Miss Disney apparaissent dans le film en petite tenue et dans toute leur décadence, elles se nomment  Selena Gomez et Vanessa Hudgens.

Comme l’indique le titre, l’histoire se passe en grande partie durant les vacances d’été, là où tous les jeunes se réunissent pour boire, se droguer et coucher avec n’importe qui, selon l’histoire. Ce qui, au début, s’annonçait comme un long défilement d’adolescents en tenues d’Adam prend une tournure beaucoup plus noire.

James Franco interprète, encore une fois, un rôle taillé sur mesure. Il incarne un gangster (doté d’un très beau sourire métallique !), rappeur à ses heures, avec néanmoins une touche personnelle. Ses habituels sourires goguenards sont enfin aux services de son personnage et son arrogance est justifiée par la vantardise de ce dernier.

Rachel Korine, qui vous l’aurez compris est la femme du réalisateur, crève littéralement l’écran et interprète avec exubérance la jeunesse révoltée de toute une génération refusant de respecter les règles et qui ira très loin pour sortir des sentiers battus. Les trois jeunes actrices qui l’accompagnent sont, elles aussi, excellentes. Comme quoi une bonne réalisation arrive à faire des miracles.

La bande sonore de Cliff Martinez (Drive, 2011) et Skrillex (Wreck-it-Ralph, 2012) est à tomber et le montage complexe rend vraiment service au récit. Certains plans et zooms un peu trop vulgaires risquent d’en choquer quelques-uns, mais si vous mettez de côté la sur utilisation de la nudité, ce long métrage, choquant et surprenant,vaut le détour.

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