Gabrielle de Louise Archambault

Avec Gabrielle Marion-Rivard, Mélissa Désormeaux-Poulin, Alexandre Landry, Benoît Gouin, Isabelle Vincent, Véronique Beaudet, Marie Gignac, Vincent-Guillaume Otis et Sébastien Ricard.

gabrielleGabrielle (G. Marion-Rivard), une jeune femme atteinte du syndrome de Williams, possède une joie de vivre contagieuse et un don exceptionnel pour la musique. Elle rencontre et tombe amoureuse de Martin (A. Landry) au centre de loisirs où ils font partie de la même chorale. En raison de leur différence, leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l’entendent. Au moment où le groupe se prépare pour un événement important, la jeune femme fait tout pour prouver son autonomie et gagner son indépendance. Déterminée, elle devra affronter les préjugés et ses propres limites pour espérer vivre une belle histoire.

Durée : 1h44
Distribution : Films Seville
En salles depuis le 20 septembre 2013

Par Corinne Bénichou

Avec ce plaidoyer à la tolérance et à l’ouverture d’esprit, la réalisatrice a insufflé à son histoire, dont le thème aurait pu être un handicap (sans jeu de mots !) majeur à sa réussite, de l’humanité et non de la compassion pour séduire le grand public.

Quelle bonne idée d’offrir à Gabrielle Marion-Rivard, touchée par cette maladie, le rôle principal. Elle est merveilleusement épaulée par Alexandre Landry, alias Martin, qui interprète avec justesse et respect son amoureux également déficient. Une mention pour Mélissa Désormeaux-Poulin, sous les traits de Sophie, elle représente l’attachement et le soutien familial essentiels dans ces circonstances.

La présence de Robert Charlebois, dans son propre rôle, s’est faite grâce à Anthony Dolbec, un des élèves de l’école Les Muses. La chanson Ordinaire prenait, pour l’occasion, tout son sens. Quant à Lindberg, la pièce accompagne fort bien l’envolée lyrique de la fin du film.

Une ode réaliste, intelligente tout en émotion, en humour et en sensibilité.

À voir absolument.

Prix du Public au festival du film de Locarno
Prix Valois Magelis  pour Alexandre Landry au festival du film francophone d’Angoulême

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