Par Corinne Bénichou
Mal de pierres de Nicole Garcia
Avec Marion Cotillard, Louis Garrel et Alex Brendemühl.
Gabrielle (M. Cotillard) a grandi dans la petite bourgeoisie agricole où son rêve d’une passion absolue fait scandale. À une époque où l’on destine d’abord les femmes au mariage, elle dérange, on la croit folle. Ses parents la donnent à José (A. Brendemühl), un ouvrier saisonnier, chargé de faire d’elle une femme respectable. La jeune fille dit ne pas l’aimer et se voit enterrée vivante. Quand son mari l’envoie en cure thermale pour soigner ses calculs rénaux, son mal de pierres, un lieutenant blessé dans la guerre d’Indochine, André Sauvage (L. Garrel) fait renaître en elle cette urgence d’aimer. Ils fuiront ensemble, elle se le jure et il semble répondre à son désir. Cette fois on ne lui prendra pas ce qu’elle nomme la chose principale. Gabrielle veut aller au bout de son rêve.
Durée : 2 heures
Distribution : TVA Films
En salles depuis le 4 novembre 2016
Ce drame passionnel est le huitième long métrage de la réalisatrice, scénariste et actrice française Nicole Garcia (Un beau dimancheUn balcon sur la mer, Place Vendôme). Celui-ci a été scénarisé conjointement avec Jacques Fieschi, son acolyte de toujours. Les deux collaborent depuis le premier film de la cinéaste, Un week-end sur deux.
Le film est tiré du roman Mal di Pietre écrit par Milena Agus. Paru en 2006, l’ouvrage a connu un succès mondial, remportant plusieurs prix et il a été traduit en cinq langues.
Ouverture du festival Cinémania
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Chocolat de Roschdy Zem
Avec Omar Sy, James Thiérrée, Noémie Lvovsky, Clotilde Hesme, Olivier Gourmet et Alice de Lencquesaing
Esclave en fuite, Rafael Padilla (O. Sy) gagne la France vers la fin du dix-neuvième siècle. Travaillant fréquemment avec le clown Foottit (J. Thiérrée), il devient la vedette du Nouveau Cirque, à Paris, sous le nom de Chocolat.
Durée : 2 heures
Distribution : AZ films
En salles depuis le 11 novembre 20156
Le faire valoir du petit-fils du plus grand clown de l’histoire, Charlie Chaplin, séduit sous les traits du premier clown noir de France dans cette saga parisienne.
Adapté de la biographie du même nom, écrit par Gérard Noiriel, le réalisateur raconte fidèlement les hauts et les bas de la vie de cet artiste formidable, passé d’inconnu à adulé puis à étoile déchue, emporté par le jeu, l’alcool et les femmes.
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Dans les Forêts de Sibérie de Safy Nebbou
Avec Raphaël Personnaz et Evgueni Sidikhine.
Pour assouvir un besoin de liberté, Teddy (R. Personnaz) décide de partir loin du bruit du monde. Il s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei (E. Sidikhine), un Russe en cavale qui vit caché dans la forêt sibérienne depuis des années. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitié va naître aussi soudaine qu’essentielle.
Durée : 1h45
Distribution : Axia Films
En salles depuis le 11 novembre 2016
Le réalisateur français a tourné l’adaptation du récit autobiographique du même nom, de l’aventurier Sylvain Tesson, paru en 2011, au lac Baïkal en plein cœur de la Sibérie. Dans ce livre lauréat du Prix Médicis Essai, l’auteur raconte les quelques mois pendant lesquels il a choisi de vivre en ermite, dans une cabane isolée du reste du monde.
La bande originale est signée par le musicien franco-libanais Ibrahim Maalouf.
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Elle de Paul Verhoeven
Avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte et Virginie Effira.
Michèle (I. Huppert) fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d’une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale, d’une main de fer. Sa vie bascule quand elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, elle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s’installe alors entre eux qui, à tout instant, peut dégénérer.
Durée : 2h10
Distribution : Métropole Films
En salles depuis le 18 novembre 2016
Le seizième long métrage du réalisateur néerlandais (Total Recall, Basic Instinct, Black Book) est adapté du roman Oh… de l’écrivain français Philippe Djian, paru en 2012 et lauréat du prix Interallié la même année.
C’est le premier film du cinéaste tourné en langue française. Il signe le retour du cinéaste dans le monde du cinéma après six ans d’absence.
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Victoria de Justine Triet
Avec Virginie Efira, ,Vincent Lacoste et Melvil Poupaud.
Victoria Spick (V. Efira), avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle retrouve son ami Vincent (M. Poupaud) et Sam (V. Lacoste), un ancien revendeur de drogues qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. La jeune femme accepte à contrecœur de le défendre tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair. C’est le début d’une série de cataclysmes pour elle…
Durée : 1h37
Distribution : Axia Films
En salles depuis le 25 novembre 2016.
Après La bataille de Solferino (présenté à Cinémania en 2013), voici le deuxième long métrage de la réalisatrice française. Elle le décrit comme une comédie désespérée sur la vie chaotique d’une femme contemporaine. La cinéaste déclare aussi s’être inspirée de certaines figures de la comédie satirique américaine telles qu’Howard Hawks, Billy Wilder, Blake Edwards, Woody Allen ou encore James L. Brooks.
Clôture du festival Cinémania