The Girl Who Cried Pearls/La jeune fille qui pleurait des perles, parle d’un choix déchirant entre l’amour et la cupidité, porté par la magie de l’animation image par image. Cette fable troublante évoque une fillette accablée par le chagrin, d’un garçon qui l’aime et de la cupidité qui corrompt même les cœurs les plus purs.
Par Corinne Bénichou
aura lieu le cinquantième festival international du film de Toronto qui présentera, en première nord-américaine, le court métrage du duo d’animateurs montréalais, Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, nommés aux Oscar pour Madame Tutli-Putli. Ils offrent maintenant ce petit bijou de seize minutes. La parabole intemporelle sur les thèmes du désir, de la duperie et du prix de l’innocence sera bientôt projeté dans la catégorie Short Cuts. Méticuleusement conçu, ce film allie, aux marionnettes fabriquées à la main, la 
fascinante narration du comédien Colm Feore, reconnu à la scène comme à l’écran, la musique envoûtante de Patrick Watson, lauréat du prix de musique Polaris, le concepteur sonore Olivier Calvert et l’équipe de Sylvain Bellemare (Oscar du meilleur montage sonore pour Arrival de Denis Villeneuve).
À Montréal, à l’aube du vingtième siècle, un garçon miséreux tombe amoureux d’une jeune fille dont les pleurs se transforment en perles. Il les revend à un prêteur sur gages impitoyable et avide d’en obtenir davantage. Tenté d’emprunter le chemin de la cupidité, le garçon doit choisir entre l’amour et la fortune, au risque d’y laisser son âme.
L‘oeuvre a été présentée en compétition officielle lors de sa première mondiale à la soirée d’ouverture du festival international du film d’animation d’Annecy.
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