Les âmes vagabondes (The Host) d’Andrew Niccol

Roman de Stephenie Meyer

Avec Saoirse Ronan, Diane Kruger, William Hurt, Max Irons, Jake Abel et Chandler Canterbury.

ames vagabondesDepuis que la Terre a été envahie par des extraterrestres pacifistes qui prennent possession du corps des humains, la vie est paisible sur la planète. Des survivants essaient cependant de préserver leur liberté face à ces envahisseurs et doivent donc se cacher. Capturée alors qu’elle cherchait à protéger son jeune frère, Melanie (S. Ronan) devient le réceptacle de Wanda, une âme extraterrestre et cohabite avec elle dans un seul corps. Parvenant à s’enfuir, elles rejoignent une colonie d’humains, qui la voient d’abord comme une menace. Au fil du temps, elles gagnent la confiance des autres, en particulier celles de Jared (M. Irons) et de Ian (J. Abel), qui sont amoureux.

Durée : 2h05
Distribution : Films Séville
En salles depuis le 29 mars 2013

Par Maude Ringuette Vachon

Après les vampires et les loups-garous, voici les extra-terrestres. Une jeune fille possédée se retrouve prise dans un triangle amoureux. Une nouvelle romance adolescente à deux sous ? Inspiré du roman de la créatrice des vampires luisant au soleil dans Twilight, elle est de retour avec le premier tome de ce qui va certainement être une trilogie.

L’adaptation d’Andrew Niccol, In Time (2011) et Gattaca (1997), quoique prometteuse est à peine passable. Malgré la présence d’acteurs compétents comme Saoirse Ronan (Hanna, 2011 et Atonement, 2007), William Hurt et Diane Kruger. Leurs performances sont malheureusement indigestes.

Les dialogues vides, doublés d’un sujet difficilement abordable cinématographiquement, n’aident pas. Les conversations entre les filles ralentissent le développement et frôle le ridicule. Ce qui devait être passionnant dans le livre n’est plus qu’un handicap. L’histoire  d’amour ne présente aucun intérêt, étrange puisqu’il s’agit du sujet principal. Le réalisateur et scénariste a préféré mettre l’accent sur la beauté des images plutôt que sur la profondeur du film, voitures sport rutilantes, costumes trois-pièces pour les hommes et chaussures Stiletto de huit pouces pour les dames.

Le long métrage est moins pire que les trois premiers volets de la série Twilight, malgré tout, les amateurs du genre s’empresseront d’acheter le roman.

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