Veiller au grain, un fleuve et ses pilotes

Les premiers colons arrivant de France par bateaux, c’est le long des voies navigables que se fondent et se développent les premières colonies. Une fois le golfe atteint, les voyages impliquent, dès lors, une navigation dans des conditions et des dangers inconnus des navigateurs hauturiers. Il faut donc recourir à des gens qui connaissent parfaitement la nature et les particularités de ces cours d’eau.

Par Corinne Bénichou

Du 15 septembre au 16 octobre 22023, célébrant le cent cinquantième anniversaire de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central, l’exposition itinérante présente l’histoire du pilotage sur le fleuve, démystifie tant la profession que le rôle du pilote maritime et tend la main aux communautés riveraines du fleuve. Encore aujourd’hui l’expertise et le savoir-faire permettent d’acheminer des denrées sur cette artère vitale à l’économie québécoise, trois cent soixante cinq jours par année, vingt-quatre heures par jour, beau temps, mauvais temps.

Majestueux, immense, essentiel ! Toutefois, de tous les cours d’eau sillonnant la planète, le Fleuve aux grandes eaux donne bien des maux de tête aux marins. Les vieux loups de mer le disent indomptable et les jeunes capitaines le redoutent. Le Saint-Laurent est réputé pour être l’un des plus difficiles au monde pour la navigation. Pourtant, des milliers de navires aux cargaisons diverses empruntent, chaque année, cette route commerciale qui pénètre au cœur de l’Amérique du Nord.

Le passage de ces derniers de plus en plus gros, provenant de partout sur la planète, signifie aussi plus de défis, de préparation et de planification. C’est à ce moment qu’entrent en scène les pilotes maritimes, vigies fidèles au poste pour assurer la sécurité du transport fluvial. Mais qui sont ces professionnels ? Quel est leur travail ? Sont-ils encore nécessaires malgré les technologies actuelles ? Ce fleuve est-il aussi capricieux qu’on le dit ?

Bienvenue à bord !

Du lundi au dimanche de 9 heures à 17 heures. Les fins de semaine, un pilote et une animatrice seront sur place pour vous accueillir et répondre à vos questions.

Le pilote Arthur J. Gariépy à bord du S.S Belle Isle accompagné à gauche par l’apprenti Rosaire Morissette, 6 juillet 1933 et carte montrant les principaux ports et ports intermédiaires + distance entre les ports

Grand Quai du Port
200,de la Commune Ouest
Montréal
(514) 283-7011
www.port-montreal.com/fr/grand-quai

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